Une carte de la côte intéressante trouvée dans un vieil ouvrage distribué à tous les couples qui se mariaient dans la commune; je veux pas dire que plus personne se marie à Agon-Coutainville, mais probablement que cet ouvrage n'est plus distribué, dommage, ce fût mon premier contact "littéraire" avec notre village...
A déguster... c'est trop mignon.
Un jour, il y a quelques années, sur la digue...
Les plus jeunes d'entre vous (et d'entre nous...) ne se souviennent probablement pas (ou ne peuvent pas car cela date d'avant 1972), mais le Casino d'Agon-Coutainville était une magnifique demeure sur le promenoir :
Le chalet des fêtes, ouvert en 1905 qui fut appellé Casino en 1907 (date à laquelle la loi libérant les jeux fut mis en application).
Refait en 1929 et agrandi, il perdit beaucoup de son charme pour être démoli en 1972.
Un nouveau casino fut alors construit en bordure du champ de course, qui est le casino actuel (il y manque quand même le magnifique panorama de la mer...).
Et comment ne pas succomber au charme d'un apéritif sur la terrasse du 'vrai' casino en compagnie de ses charmantes et délicieuses dames normandes...
Chose promise, chose due, voici les photos de la gare d'Agon-Coutainville et du train qui reliait Lessay à Coutances, dans les années 1909 à 1932.
La Gare du Tramway (Collection du Bazar Coutainçais)
L'arrivée du Tram à Coutainville (Collection du Bazar Coutançais)
Coutainville, La Gare et la Poste (A. Jolivet Editeur)
Découvert lors de recherches du chemin qu'empruntait notre cher petit train Lessay-Coutances (voir mon précédent post à ce sujet) : le pont, encore en bon état, où passait la ligne en direction de Coutances.
Ce pont se situe au rond-point de la rue d'Agon et de la côte d'Agon que vous empruntez en venant de Tourville par exemple pour remonter sur le village .
La Biche, packet boat, ou bateau de dépêches, chargé de transporter le courrier à travers le Pas de Calais, fut racheté en 1855 par la Marine Impériale qui en fit un aviso, rebaptisé l'Antilope, affecté à la section navale de Granville, et chargé d'une mission de garde-pêche.
Le 14 décembre 1858, en début d'après-midi, L'Antilope était au mouillage des Huguenans aux Iles Chausey.
Il reçut l'Ordre de porter secours au plus vite possible au brick de commerce Le Souvenir, annoncé en perdition au nord de Carteret.
En milieu d'après-midi, l'Antilope, sous les ordres du lieutenant de vaisseau Charlemagne, talonna sur un haut-fond, près du sud de Senequet.
A minuit le capitaine abandonnait son bâtiment, qui ne sera pas renfloué. Il n'y eu aucune victime. Les naufragés furent recueillis et hébergés à Coutainville le temps de se remettre.
Les raisons du naufrage ne sont pas encore élucidées (brume tenace, déréglage des compas, équipage un peu 'chauds' (un mio bu...).
On arrive à distinguer le volume d'une chaudière, le vilebrequin qui porte encore à ses extrémités les moyeux des roues à aube.
Cliquer sur les photos pour avoir leur taille réelle.
